Les mailles du réseaux

  

Les Mailles du Réseau
de
Bruce STERLING

Laura Webster court sur la plage. Son pied se prend dans un câble qui traine par terre et elle manque de tomber. En fait, ce câble est celui d’un vieux magnétoscope, vestige des temps anciens. Juste le temps de prononcer « poubelle » et une boîte se dirige vers elle. Elle y jette, sans scrupule, ce dernier témoin de notre époque.

Cette jeune mère de famille va se trouver mêlée malgré elle, à une histoire d’espionnage informatique, prise entre les feux croisés de mégacorpos, qui dirigent le monde. Tout cela dans une ambiance très Shadowrun, avec ces petits soupçons paranoïaques, nécessaires lorsque l’on court les ombres…

L’histoire prend place avant l’éveil, en 2020. Pourtant, nous sommes bien dans l’univers Cyberpunk/Shadowrun. De la nourriture modifiée (« PROM »), de nouveaux virus et drogues («De petites gommettes rectangulaires en papier »« la colle contient un agent qui transmet la drogue à travers l’épiderme » ).
Et autrs manipulations génétiques, gadgets et drones (« C’était l’engin robot qui avait mitraillé sa Loge. Pas tout à fait identique, parce que celui-ci était vert armée, mais le même modèle – avec le double rotor coaxial, en forme d’haltère » – Folio SF P.405)

Et une spéciale dédicace pour La Pagode:
«Ils traversaient à présent le coeur de la ville chinoise de Singapour : Temple Street, Pagoda Street.»

Folio SF P.382

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