William Gibson

Bon,
Ben voila j’ai réussi à me faire embaucher par la corpo de la Pagode, Le Big Boss un certain KrysJerem (certains disent qu’il souffre d’un sacré dédoublement de la personnalité) m’a fait comprendre que si je voulais continuer à respirer l’air vicié de Seattle il allait falloir que je lui fournisse quelques petits services…

J’ai eu beau essayer l’intimidation le M Johnson qu’il m’avait envoyé n’a pas bronché et puis finalement qu’est ce que j’ai à perdre.
Voilà la description de mon Taf’ tel qu’il m’a été décrit :

« Une liste d’inspi Cyberpunk/SR »

Ben tiens et pourquoi pas recopier l’encyclopédie virtuelle Matzimuto aussi pendant qu’on y est…
Enfin bon trêve de bavardages, s’ils veulent une liste d’inspi on va commencer en beauté avec un numéro Spécial…
Je vous laisse deviner,…, ben alors,…, vous voulez mon Ares sur la tempe pour cracher votre valda ou quoi ?!

Bon alors puisque tout le monde a les chocottes voici le sujet du Jour :

 

William Gibson
ou
un auteur introverti devenu grand Gourou du Cyberpunk
avec 5 romans et quelques nouvelles

On va commencer par LE roman : Neuromancien. Ok, c’est pas facile à lire, c’est même assez rébarbatif par moment, mais c’est son style à Gibson. Il raconte l’histoire d’une personne par châpitre (avec 4 ou 5 personnages principaux par roman on a vite oublié où on en est…) puis toutes ces histoires décousues finissent… en feu d’artifice !
J’en étais donc à Neuromancien, qui malgré sa lecture peu aisée est quand même le roman qui a posé les bases du Cyberpunk (Matrice, Drogues, Corporations et roublardise).

Il sera suivi par Comte Zéro et Mona Lisa s’éclate qui vont tous les deux raconter la vie mouvementée d’un Hacker nommé comte zéro et dans lesquels on retrouve certains personnages de Neuromancien.

Les deux derniers romans de Gibson Idoru et Tomorrow’s Party se suivent également et parlent du concept d’intelligence artificielle de communautés anarchistes qui prennent la main sur le cyberspace, du mariage d’un chanteur rock et d’une femme virtuelle et des déboires d’un certain Laney, analyseur de probabilités.

En plus de ces romans, Gibson a écrit un roman en collaboration avec Bruce Sterling appelé La machine à différences mais dont je ne me souviens malheureusement plus…

Mis à part ces romans, William Gibson a écrit des nouvelles dont certaines sont parues dans un ouvrage appelé Gravé sur le chrome. De ces nouvelles la plus célèbre est certainement Johnny Mnemonic adaptée au cinéma avec dans le rôle titre un Keanu Reeves qu’on aurait déjà presque pu appeler Néo.

Bon voila mon tour d’horizon de M Gibson (pour info il n’a pas de site web officiel, quand je vous disais qu’il était introverti…).
Personnellement j’adore son style d’écriture qui ressemble à un puzzle que l’on doit assembler au fur et à mesure de la lecture (à condition de lire les livres assez vite sinon on est paumé). Et puis franchement vous ne trouverez pas des masses d’auteurs qui vous décriront un futur aussi glauque et aussi débordant d’idées de scénars et de concepts aussi bien technologiques, qu’idéologiques ou même sociologiques.

Voilà si cette bafouille plaît à mes boss la prochaine fois on parlera d’un autre auteur qui m’a cloué par terre par son rythme effréné et son sens descriptif, Neal Stephenson.

Aller Bons runs et à bientôt.
Wh0.

« La cité fortifiée est dans le Net, mais pas sur le Net. Il n’y a pas de lois ici, seulement des accords. »
William Gibson – Idoru – j’ai lu p. 255

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